NON à l’initiative de résiliation de l’UDC !
L’UDC cherche à mettre fin à la voie bilatérale avec l’UE alors que celle-ci a déjà largement fait ses preuves. Il s’agit purement et simplement d’un autogoal : cette initiative mettrait un terme à la libre-circulation des personnes et signifierait la sortie de notre pays des accords Schengen/Dublin. Quelles en seraient les conséquences ?
D’une part, la Suisse ferait face à une pénurie de main d’œuvre sans précédent, touchant des secteurs clés comme la santé, l’agriculture et le bâtiment. D’autre part, notre pays ne pourrait plus compter sur les bénéfices de la coopération avec ses voisins en matière de sécurité aux frontières. En d’autres termes : la porte serait ouverte à la migration illégale, au terrorisme et au crime organisé.
Avec son initiative, l’UDC compromet ainsi purement et simplement la sécurité de notre pays !
Prénom | Nom de famille | Fonction | Organisation/Parti | Code postal |
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Vincent | Arlettaz | Conseiller communal / Président PLR Lavaux-Oron | PLR | 1095 |
Sylvain | Quillet | Economiste d’entreprise | PLR | 1530 |
Alexis | Rodrigues Mendes | Collaborateur | PLR Suisse | 1700 |
L’initiative exige que le Conseil fédéral résilie l’accord sur la libre circulation des personnes dans le cas où la population résidente permanente atteint la limite fixée par l’UDC. Or, notre pays dépend de la main-d’œuvre étrangère, aujourd’hui mais surtout à l’avenir. Avec le vieillissement de la population et l’augmentation constante du nombre de retraités, la Suisse fera face à une pénurie de centaines de milliers de travailleurs. Sans personnel soignant étranger, sans ouvriers des bâtiments ou encore sans travailleurs agricoles, ce sont des secteurs économiques essentiels seront gravement menacés.
1.
Si le Conseil fédéral venait à résilier l’accord sur la libre circulation des personnes, c’est tout le paquet des Bilatérales I qui s’effondrerait. En effet, les sept accords sont indissociables les uns des autres en vertu de la « clause guillotine ». Les Bilatérales II seraient également directement concernées : les accords de Schengen et de Dublin sont fondés sur l’accord sur la libre circulation des personnes. Le Conseil fédéral ne cesse de le répéter depuis 20 ans. L’initiative de résiliation créerait un chaos en matière d’asile, puisque la Suisse ne pourrait ainsi plus renvoyer les migrants illégaux dans leur premier pays d’accueil. De plus, tout demandeur d’asile débouté dans un État Dublin se verrait offrir une seconde chance en Suisse.
2.
Les accords Schengen/Dublin sont capitaux pour la sécurité de notre pays. Si l’on y met fin, la police et les services de renseignement n’auraient plus accès aux bases de données du système d’information Schengen (SIS), du système d’information sur les visas (VIS) et d’Eurodac. Aveuglée, la Suisse ne pourrait donc plus lutter efficacement contre le terrorisme et le tourisme criminel.
3.
Des études estiment que l’économie suisse perdrait entre 5 et 10 milliards de francs par an en cas de suppression de Schengen. Contrôles aux frontières pour tous, temps d’attentes massifs et embouteillages aux douanes : voici quelle serait la nouvelle réalité quotidienne. Les régions urbaines de Bâle et de Genève s’étendent depuis déjà longtemps non seulement sur le territoire suisse, mais aussi sur celui de l’UE. Les contrôles aux frontières en plein milieu de la ville deviendraient une réalité. Plus globalement, c’est aussi le commerce extérieur qui subirait un net recul, fragilisant encore davantage notre économie.
4.